RESPONSABILITES |
l'acheteur d'une chose comportant un vice caché qui accepte que le vendeur procède à la remise en état de ce bien ne peut plus invoquer l'action en garantie dès lors que le vice originaire a disparu mais peut solliciter l'indemnisation du préjudice éventuellement subi du fait de ce vice.
Des manquements à des obligations réglementaires de sécurité et de prudence pouvant avoir effectivement contribué aux destructions résultant de la propagation d'un incendie suffisent à caractériser le délit de destruction, de dégradation ou de détérioration immoblière par l'effet d'une explosion ou d'un incendie visé l'article 322-5 du code pénal.
Un préposé, qui trouve dans l'exercice de sa profession sur son lieu de travail et pendant son temps de travail les moyens de sa faute (agressions sexuelles sur des élèves) et l'occasion de la commettre, fût-ce sans autorisation et à des fins étrangères à ses attributions, n'a pas agi en dehors de ses fonctions, de sorte que son commettant est responsable des dommages sur le fondement de l'article 1384, al.5, du Code Civil.
Le montant des frais de remise en état d'un véhicule endommagé à la charge du responsable ne peut dépasser sa valeur de remplacement.
Si le principe d'une condamnation à des dommages-intérêts punitifs, n'est pas, en soi, contraire à l'ordre public, il en est autrement lorsque le montant alloué est disproportionné au regard du préjudice subi et des manquements aux obligations contractuelles du débiteur.
Le fait de faire disparaître volontairement un matériel devant faire l'objet d'une mesure d'expertise judiciaire, afin d'empêcher toute constatation, constitue une faute dont son auteur doit réparation.
Le versement par un employeur d'une indemnité de licenciement à son salarié en contrepartie du licenciement décidé après usage par celui-ci de sa liberté de choix de refuser les postes de reclassement qui lui étaient proposés, est la contrepartie du droit de résiliation unilatérale de l'employeur qu'il a exercé après avoir apprécié les reclassements qu'elle pouvait proposer, a pour cause exclusive la rupture du contrat de travail, mais non l'accident de la circulation dont avait été victime son salarié.
ASSURANCES |
Un mineur, qui était accompagné de deux autres mineurs, a volé un véhicule automobile dont il a perdu le contrôle provoquant le décès d'un de ses passagers.
Pendant le cours d'une action en reconnaissance de faute inexcusable contre un employeur, ce dernier fait assigner, en 2002, en intervention forcée et en garantie une société tierce devant le TASS, qui était incompétente pour connaître d'un tel recours de droit commun.
L'article L.211-6 du code des assurances, réputant non écrite les les clauses frappant de déchéance de la garantie de l'assuré en cas de conduite sous l'emprise de l'alcool, ne concerne que l'assurance obligatoire des dommages causés aux tiers, visée par l'article L.211-1 du même code et non l'assurance facultative des dommages matériels causés au véhicule par le conducteur assuré.
Le versement de primes pour la période qui se situe entre la prise d'effet du contrat d'assurance et son expiration a, en l'absence d'autorisation législative spécifique contraire qui soit applicable en la cause, pour contrepartie nécessaire la garantie des dommages qui trouvent leur origine dans un fait qui s'est produit pendant cette période et que toute clause qui tend à réduire la durée de la garantie de l'assureur à un temps inférieur à la durée de la responsabilité de l'assuré est génératrice d'une obligation sans cause, comme telle illicite et réputée non écrite.
PROCEDURE |
LEGISLATION |
DOCTRINE |
|
JURISPRUDENCE 1er Trimestre 2011 |
JURISPRUDENCE 3e Trimestre 2010 |
RETOUR PAGE D'ACCUEIL |
![]() |
![]() |
![]() |